Les cuirassés de la classe "Yamato" ont indubitablement marqué l’histoire de la construction navale mondiale. Leur déplacement et leurs dimensions en firent en effet des navires hors normes. Développés puis construits dans le plus grand secret, les cuirassés Yamato et Musashi constituèrent une prouesse technique sans précédent pour la Marine Impériale et les chantiers navals japonais.
Leur prix de revient fut aussi gigantesque que leurs dimensions et leur construction exigea de nombreux sacrifices. Leur construction fut très critiquée par certains officiers de haut rang de la Marine Impériale qui prédisaient, à juste raison, la fin de la primauté du cuirassé au profit du porte-avions.Entrés en service après le déclenchement de la Guerre du Pacifique, ils passèrent la plupart de leur temps à l’ancre dans la grande base de l’archipel de Truk, preuve de leur inutilité.
Lorsqu’ils purent livrer leur première bataille, lors du grand affrontement des Mariannes, leur présence n’empêcha guère la Marine Impériale de subir une très lourde défaite. Le combat suivant, la grande bataille de Leyte, amena la perte du Musashi, coulé par un nombre important de bombes et de torpilles toutes larguées par les avions de l’US Navy.
Le Yamato ne lui survécut que six mois et fut coulé alors qu’il tentait de se rendre à Okinawa pour une opération sans retour; les avions de l’US Navy ne lui laissèrent aucune chance.Un troisième navire de la même classe, le Shinano, ne fut jamais achevé comme cuirassé mais fut transformé en porte-avions.
Il fut coulé lors de sa toute première sortie en novembre 1944, par les torpilles d’un sous-marin américain.Malgré ces destins tragiques, les cuirassés géants de la classe "Yamato" exercent toujours une indéniable fascination sur le public, tant japonais qu’étranger.
Les épaves des deux cuirassés oint d’ailleurs été retrouvées puis explorées.Simon Liot de Nortbécourt, jeune auteur issu d’une famille de marins, nous livre dans cet ouvrage le fruit de nombreuses années de recherches, recherches qui l’ont amené à visiter le musée Yamato au Japon et à recueillir le témoignage d'anciens marins des deux cuirassés.Environ 300 pages, 340 photos dont certaines sont inédites, 50 dessins 3D, avec plans.
La partie technique a été développée grâce à la traduction de documents japonais.
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